Les incendies résultant de travaux par points chauds se classent parmi les principales causes de sinistres industriels et commerciaux.
Définition des travaux par points chauds : Tous travaux utilisant une flamme ou bien produisant de la chaleur ou des étincelles.
Emplacement et dégagement des matières combustibles :
Dans les ateliers fixes de soudage, découpage ou meulage, il est plus facile de contrôler et de s’assurer que les matériaux combustibles présents (ameublement, objet, équipement, etc.) ne sont pas exposés à des risques d'incendie. Il ne doit pas y avoir de matières combustibles ou inflammables dans un rayon de 15 m des endroits où l’on effectue des travaux par points chauds.
Le contrôle est plus difficile lorsque les ateliers de travaux par points chauds sont mobiles : déplacement dans le bâtiment pour la maintenance ou la réparation d'équipement. Il en est de même lorsqu'une firme externe spécialisée est engagée pour faire des travaux. La protection peut être faite par des rideaux incombustibles approuvés, des couvertures incombustibles, des bâches incombustibles, des matériaux incombustibles, etc.
À l’intérieur des bâtiments, les travaux par points chauds doivent être effectués dans des endroits exempts de matières combustibles et/ou inflammables et dont les murs, les plafonds et les planchers sont de construction incombustible. Des postes fixes de soudage, découpage ou meulage permettent une meilleure protection et prévention des incendies.
Surveillance
Une surveillance devra être assurée pendant les travaux et au moins 60 minutes après ceux-ci. Le personnel effectuant la surveillance doit être équipé de matériel d’extinction incendie par exemple un extincteur portatif, des boyaux sous pression d’eau et avoir reçu au préalable, la formation nécessaire afin de déceler tout danger d'inflammation des matériaux combustibles. De plus, une inspection finale doit être faite 4h après ces travaux.
De plus, une inspection finale doit être faite 4h après ces travaux.
Voici un terrible mythe : Le danger disparaît une fois que l’opération de travail à chaud cesse.
Les statistiques recueillies dans le domaine des assurances nous indiquent que la chaleur retenue a contribué aux conditions de rallumage jusqu’à quatre heures après le travail à chaud. (Source NFPA journal)
Permis de feu
Le modèle proposé est adapté aux besoins de la majorité des sites de production. Le permis de feu est un outil clé qui permet de planifier, réaliser, contrôler et surveiller toute opération ponctuelle impliquant l’utilisation de flammes nues ou générant de la chaleur et/ou des étincelles.
Voici un modèle de permis que vous pouvez suggérer aux différents responsables d'installation. (Source FM Global)
Plan de sécurité incendie
Il faut prévoir des mesures d'urgence en cas d'incendie dans les aires où l'on effectue des opérations ou des procédés dangereux. Voir la réglementation sur la prévention des incendies en vigueur.
Réglementation sur la prévention des incendies
Notre règlement sur la prévention des incendies incorpore le Code de sécurité du Québec, Chapitre VIII Bâtiment, et Code national de prévention des incendies - Canada 2010 (modifié)
La section 5.2 traite des travaux par points chauds. On y mentionne que les travaux par points chauds doivent être conformes à la norme CAN/CSA W117.2 – Règles de sécurité en soudage,coupage et procédés connexes–.
Cette norme énonce des exigences et des recommandations minimales visant à assurer la protection des personnes qui travaillent dans des milieux où sont effectués des travaux par points chauds.
La norme NFPA 51- Design and Installation of Oxygen-Fuel Gas Systems for Welding, Cutting, and Allied Processes - est référée par l’article 5.2.1.1.2) du CBCSQ, quant à la conformité de la conception et l’installation du matériel à l’oxygène et au gaz.
Pour toutes questions vous pouvez joindre la section des risques particuliers à l’adresse suivante: : @email