En 1678, les autorités de Ville-Marie créent un point de ralliement en cas d’incendie. L’endroit en question consiste en une grande armoire située à l’intérieur de la première église Notre-Dame. On y retrouve des haches, des seaux, des gaffes, des pelles et des sacs de sable, soit l’attirail du combattant du feu de l’époque. L’église sonne le tocsin lors d’incendies et devient ainsi le point de rassemblement des pompiers volontaires. Mal équipés et souvent avisés trop tard, les citoyens, assistés des soldats, font ce qu’ils peuvent pour combattre le feu. Tout se fait à force de bras. Lancer un à un des seaux d’eau sur une maison embrasée est une technique qui a toutefois ses limites.
Source : Le Feu Sacré. Une histoire des pompiers de Montréal. Éditions Stromboli, 2005.