Au début du XIXe siècle, quelques organisations de combat des incendies voient le jour. On les surnomme communément les fire clubs. Elles sont, pour la plupart, financées par des marchands qui s’engagent à s’entraider. Cette protection est toutefois strictement réservée aux membres des divers clubs. Les compagnies d’assurance ont également leurs brigades.
Première pompe manuelle
Les méthodes du combat incendie restent pratiquement les mêmes jusqu’à l’arrivée de la pompe à incendie manuelle. En 1804, les magistrats de Montréal reçoivent en cadeau une petite pompe à bras de la part des directeurs de la compagnie Phoenix Fire Office of London. Deux ans plus tard, les citoyens disposent de cinq pompes à incendie. Six personnes sont requises pour la mise en opération de chaque pompe. Le service est volontaire, mais un prix est offert à l’équipe qui arrive en premier avec une pompe sur les lieux d’un incendie.